Sheryfa Luna se confie sur la mort de son nouveau-né

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En novembre, Sheryfa Luna s’apprêtait, toute heureuse, à accueillir son troisième enfant, Khalil. Mais rien ne s’est passé comme prévu. Son bébé n’a pas survécu à sa naissance.

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Le 2 janvier, la maman a choisi de partager son chagrin sur Instagram par un long et émouvant message en regard d’un dessin stylisé d’une mère et de son bébé-ange.

Perdre un enfant est une épreuve incommensurable, et la chanteuse Sheryfa Luna le rappelle avec des mots sincères et justes. Elle relève aussi la situation particulière de se retrouver mère d’un enfant qui n’a pas vécu.

Déjà mère de deux enfants, la chanteuse de RnB, ex-gagnante de la quatrième saison de Popstars, raconte la joie d’être à nouveau enceinte. « En 2024, j’ai eu le bonheur immense d’apprendre que j’allais devenir maman pour la troisième fois. Un petit garçon, Khalil. Une grossesse vécue dans une bulle d’amour, comme un trésor que je voulais protéger. Je rêvais du jour où je pourrais vous dire : Grâce à Dieu, j’ai eu mon troisième enfant », écrit-elle à ses fans.

Puis, elle trouve les mots pour exprimer l’indicible. « Mais la vie, parfois, nous confronte à l’impensable. Le 17 novembre, j’ai donné naissance à Khalil dans un silence glaçant. Pas de cri, pas de souffle. Mon fils était déjà parti, écrit-elle. Ce jour-là, j’ai découvert une douleur qu’aucun mot ne peut vraiment décrire : donner la vie et devoir dire adieu dans le même instant. »

Silence assourdissant

Cet enfant, parti avant même d’avoir respiré, c’est le sien, qui prend sa place dans la fratrie : « Et cette vérité est indiscutable : je suis maman de trois enfants », dit-elle, avant de décrire leur brève rencontre après la naissance de Khalil. « Le 17 novembre, j’ai donné naissance à Khalil dans un silence glaçant. Pas de cri, pas de souffle. Mon fils était déjà parti. »

« Je l’ai tenu contre moi, mémorisant chaque détail de lui dans mon cœur. Son visage si paisible, ses petites mains si parfaites. Ce moment, empli d’un amour, était aussi un au revoir », se souvient celle qui évoque une « douleur qu’aucun mot ne peut vraiment décrire : donner la vie et devoir dire adieu dans le même instant ».

Puis vint le moment déchirant de l’enterrement, « quelques jours plus tard, j’ai dû accompagner Khalil jusqu’à sa dernière demeure, un acte si bouleversant qu’aucune mère ne devrait avoir à le vivre », souligne la jeune femme de 35 ans.

Cette expérience, Sheryfa Luna le sait intimement, l’a bouleversée à jamais. Avec courage, elle se bat pour en tirer un enseignement positif. « Depuis ce jour, chaque instant est une bataille. Khalil a existé. Il a marqué ma vie et transformé mon âme à jamais. Je ne suis plus celle que j’étais avant lui. Il m’a appris la force dans la fragilité, l’amour dans l’absence, et la beauté d’un lien qui dépasse le temps », assure-t-elle.

« Même si son passage a été bref, il a gravé en moi une empreinte indélébile », dit-elle à propos de son fils. « Khalil, mon fils, mon ange. Tu es parti trop tôt, mais tant que je vivrai, tu vivras en moi », lui envoie-t-elle au-delà des nuages.

Vous n’êtes pas seuls

Si le début d’année est difficile, Sheryfa Luna garde la foi. « Je commence cette nouvelle année avec un cœur qui vacille entre douleur et espoir. Mais je m’accroche à ma foi et à l’idée que Khalil avait une mission bien plus grande que je ne peux la comprendre aujourd’hui. »

La douleur liée à la naissance d’un enfant mort-né ou à la suite d’une fausse couche ou d’avortement thérapeutique est encore taboue. L’entourage ne sait pas comment appréhender cette situation, et le sentiment de vide est immense pour la maman.


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Or, le partage de cette expérience peut aider dans le cheminement vers un apaisement, et c’est dans cet esprit de solidarité douloureuse que Sheryfa Luna a écrit son message. « À tous ceux qui traversent des épreuves invisibles, silencieuses, je veux dire que vous n’êtes pas seuls. Chaque douleur que nous portons fait de nous une version différente de nous-mêmes, plus profonde, plus consciente. »

Espérons que 2025 apportera à la jeune maman éprouvée la « guérison » dont elle se dit « en quête » et le bonheur de voir grandir ses deux autres enfants.




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