Justin Wong était caricaturiste de presse à Hongkong pour le quotidien Ming Pao depuis 2006. Mais, en septembre 2021, l’un de ses dessins, portant sur une dispute entre la police et une association, entraîne une campagne contre lui. Susceptible, la police envoie une lettre à l’université où il intervient comme chercheur et le dessinateur est obligé de s’excuser.
Deux mois plus tard, un article universitaire – qu’il a écrit bien avant cette affaire – paraît dans une revue en Suisse. Il traite des œuvres d’art présentes durant les manifestations contre Pékin de 2019 et comprend des reproductions, dont l’une où figure le slogan « Libérez Hongkong. Révolution de notre temps », désormais interdit. Son supérieur le prévient : la direction de l’université a appelé la police, sans même lui par…