Le comédien porte The Brutalist, grande fresque sur un architecte, rescapé de la Shoah, essayant de refaire sa vie aux Etats-Unis.
Deux décennies après Le Pianiste de Roman Polanski, Adrien Brody a remporté, enfin, dimanche le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique, pour son rôle dans The Brutalist.
L’acteur américain incarne, dans ce film fleuve de plus de trois heures, un architecte survivant de l’Holocauste, qui tente de refaire sa vie aux États-Unis. Il a notamment devancé Ralph Fiennes cardinal écartelé dans Conclave et Timothée Chalamet, saisissant dans le biopic Un parfait inconnu, consacré à Bob Dylan.
Au bord des larmes, le comédien a confié «avoir craint pendant longtemps de ne plus jamais avoir l’opportunité» d’avoir un rôle aussi complexe tel que The Brutalist, lui permettant d’avoir une place dans la saison des prix. «Le parcours de mon personnage ressemble à celui de ma mère et de mes grands-parents qui ont fui les horreurs de la guerre pour venir dans ce grand pays. Je dois tellement à ma mère et à mes grands-parents pour leur sacrifice. A tous ceux qui ont lutté pour immigrer dans ce pays et surmonter de nombreux obstacles, j’espère que ce récit vous aidera à vous relever un peu et vous donnera une voix.
The Brutalist sortira sur les écrans français le 12 février.
The Brutalist a fait ce dimanche un tiercé gagnant impressionnant en remportant les trophées majeurs de meilleur film dramatique, meilleur réalisateur et meilleur acteur. De quoi en faire un favori sérieux aux Oscars.
